Une odeur de madeleine
Depuis quelques mois je suis inscrite sur un site qui permet de retrouver des camarades d'école, de lycée ou même de fac ou de boulot : http://copainsdavant.linternaute.com .
Jusqu'à présent, je n'avais retrouvé personne, mais par contre, j'avais fait la connaissance de mon homonyme, l'autre VF, dont je vous ai parlé sur ce blog (c'est là pour ceux qui n'ont pas su).
Depuis en quelques jours, ils se sont tous inscrits : Grégoire B, Alexandra, Marie, Nathalie, Jamel, Karim, Laurence, Grégoire P,...c'est presqu'une dizaine de ces petits visages d'enfants qui a donné signe de vie après 28 ans de silence et d'oubli pour la majorité d'entre eux.
Ca fait bizarre, de parler à des adultes qui sont associés dans votre tête à des visages d'enfants ! Mais pour chaque retrouvaille, l'émotion est réelle, comme si on ne s'était jamais vraiment oublié.
Et puis il y a les anecdotes que les uns et les autres racontent, les souvenirs que l'on s'échange et qui ne sont jamais les mêmes.
L'un d'entre eux ma particulièrement touché. Nathalie (c'est la fille brune avec le pull blanc derrière moi pour ceux qui m'aurait reconnu (!!)) m'a écrit :
"je me souviens peu de ta famille
ton frère alexandre, oui, parcequ'il était dans notre école, mais tes parents et tes autres frère et soeur, je ne les ai pas souvent vus
tu étais la dernière d'une famille de 4 enfants et tu étais très
attachée à cette famille, au fait d'avoir beaucoup de frères et soeurs (dont
une fille qui habitait chez vous et que tu considérais comme ta soeur)
tu aimais les grandes fratries...
je me souviens d'un exposé que tu avais fait en classe, sur ta fratrie
tu étais fière d'avoir 4 frères et soeurs et tu insistais sur le fait
que même si cette soeur supplémentaire n'était pas ta "vraie" soeur, tu
la considérais comme telle et que donc vous étiez 5 enfants
je ne sais plus en quelle classe on était, mais c'était très touchant comme exposé !"
Voilà...peut être que ce qui est le plus touchant lorsqu'on retrouve ces camarades d'école c'est qu'on se retrouve un peu aussi et même si on n'avait jamais vraiment oublié comment on était enfant, on s'était un peu perdu de vue...